Résumé : Mettre en regard En Magellanie, roman mis en réserve par Jules Verne, et Les Naufragés du Jonathan, sa réécriture par son fils Michel, révèle de sensibles différences d’ordre politique et économique. Si le scénario paraît identique, l’insularité heureuse imaginée en 1897 par le père se dramatise et s’assombrit en s’ouvrant, en 1909, à la compétition commerciale et aux violences du monde extérieur, comme si la songerie utopique s’était entretemps frottée aux rugueuses réalités de l’Histoire.