Résumé : Le roman vernien ne se contente pas de donner un arrière-plan libéral à ses aventures : il nourrit aussi la contradiction du libéralisme. Kéraban, après avoir prôné la libre circulation, finit par se substituer à l’État taxateur. La Chasse au météore montre les limites de la recherche de liquidité dans les transactions. Le texte des Forceurs de blocus suggère que libéralisme économique et libéralisme politique ne vont pas de pair. L’œuvre de Verne confronte donc le libéralisme à ses limites.