Résumé : Le spectre esquissé par Gérard Genette dans son article « Vraisemblance et motivation » pourrait s’enrichir du cas du récit renonçant à l’explicitation de la motivation du personnage, en l’occurrence Une page d’amour de Zola. La puissance romanesque d’un tel récit tiendrait à la mise en sourdine de l’explication et de l’analyse. Mise en sourdine ou déport, puisque c’est tout particulièrement la scène qui tient lieu de remède proprement romanesque aux apories du roman psychologique.