Résumé : Si l’on accepte de définir le romanesque comme une manière de lire, une sécrétion de la réception, l’œuvre numérique de Jean-Pierre Balpe nous engage-t-elle dans une expérience romanesque ? Le personnage numérique, la temporalité narrative et la réflexivité génèrent des effets de présence et le désir du lecteur. Or ne serait-ce pas au moment où la subjectivité semi-fictionnelle échappe à la programmation, au pacte de la communication et des genres littéraires que le romanesque revient au galop ?