Résumé : Production à succès du début des années 1980, les livres-jeux ont participé au renouvellement du paradigme des œuvres à destination de la jeunesse. Ils tirent leur spécificité de la place que vient prendre le système de jeu en comparaison de la narration. On les lit plus pour jouer que pour goûter le plaisir de l’intrigue. Le romanesque n’est que l’une des composantes de l’expérience ludique. À partir du cas de la Trilogie de Zagor, cet article aborde les modalités de cette hybridation.