Résumé : Les Mémoires de Marie Mancini et Sophie de Hanovre ont la particularité d’être en partie ce que René Démoris nomme des mémoires « romanisés », tout en refusant le romanesque de la dame à la réputation suspecte. L’article compare le romanesque précieux des mémoires authentiques de M. Mancini avec celui, plus scandaleux, de ses pseudo-mémoires. Il montre aussi comment refuser un certain romanesque, c’est s’inscrire dans une éthique, au double sens moral et rhétorique du terme.