Résumé : Pendant plus de quarante ans (1851-1896) s’écrivit le Journal des Goncourt. Les deux frères prirent l’habitude d’y consigner de nombreux matériaux dont ils allaient se servir ensuite dans leurs romans. Cet article prend l’exemple de leur roman Renée Mauperin pour réfléchir aux liens entre Journal et romans, et s’interroger sur le devenir du romanesque dans cette genèse. Il s’intéresse en particulier à la tension entre la nécessité de la généralisation, et le goût des Goncourt pour le singulier.