Résumé : Le roman de cape et d’épée, a priori plutôt éloigné des imaginaires romanesques urbains, entretient en fait un lien intime, organique, avec la ville. À l’examen, à travers les romans de Michel Zévaco et Arturo Pérez-Reverte, celle-ci se révèle en effet essentielle à la création de l’intrigue et indispensable à la composante aventureuse et historique du cape et d’épée. Dans le même temps, sa présence suscite une évocation sans cesse renouvelée de sa propre mémoire littéraire.