Résumé : La représentation des prisons est partie prenante de la construction d’un imaginaire de la ville par les fictions populaires au xixe siècle. La prison constitue, à cet égard, un outil efficace de la dramatisation de l’espace romanesque. Privilégiant, pour caractériser les relations entre la prison et la ville, les images de la continuité, du flux, de la réversibilité, les romanciers exploitent la proximité effrayante entre les lieux d’emprisonnement et la ville où ces lieux s’inscrivent.