Résumé : Cet article étudie les expérimentations que Berlioz, Schumann et Liszt, dans leur quête romantique d’une « symphonie shakespearienne », ont menées en matière d’organisation narrative et séquentielle de la musique dans trois de leurs œuvres inspirées par Shakespeare. Il montre ainsi que la « musique pure » des romantiques a gagné son autonomie en s’édifiant relativement à une narrativité romanesque pour laquelle le modèle shakespearien est essentiel.