Résumé : Si l’inspiration shakespearienne est intrinsèquement romantique, le romantisme pictural est-il profondément shakespearien ? Du grotesque hugolien aux théories delécluziennes, cet essai analyse l’influence du dramaturge élisabéthain sur la peinture française du début du xixe siècle. Il s’agira de déterminer comment les artistes romantiques ont transformé une simple utopie littéraire en révolution esthétique, renversant l’ancien système académique sous l’égide du barde anglais.