Résumé : S’appuyant sur quatre contes merveilleux, aux dimensions de petits romans, écrits entre 1744 et 1777, l’article étudie le traitement de l’épisode de la soirée à l’opéra. Il en souligne l’intérêt dramatique dans la satire d’une société frivole qui s’attache plus au rituel qu’au spectacle, mais montre aussi la part que les conteurs prennent aux querelles esthétiques de leur temps, confirmant ainsi la parenté générique entre le conte et l’opéra.