Résumé : La réflexion de Zola sur le pessimisme de Schopenhauer, dans le roman La Joie de vivre, rejoint les termes de la pensée de Malthus dans l’Essai sur le principe de population. D’une part, il existe un naturalisme commun à Zola et Malthus. D’autre part, la charité schopenhauerienne mise en scène dans La Joie de vivre s’oppose frontalement aux recommandations malthusiennes, tout en poussant à ses limites le modèle que recouvre la loi de Malthus.