Résumé : Faut-il tenir les convergences d’opinion, connues, entre le maître du roman naturaliste et l’économiste libéral devenu critique des conséquences du progrès, pour la simple manifestation d’un Zeitgeist, ou l’expression d’une même sentimentalité ? C’est ce à quoi encourage l’étiquette « romantique » attachée par Lénine aux œuvres de Sismondi. Mais chez Sismondi et Balzac apparaissent une vision commune du social et une même méfiance envers le réductionnisme économique, révélant leur modèle économique.