Résumé : L’histoire naturelle de Michelet surprend par sa tendance à l’anthropomorphisme. Plutôt que d’y voir une licence de poète ou un symptôme d’époque, il faudrait analyser le double mouvement par lequel Michelet investit son sujet : identification à la nature, qui restaure une communauté et permet une empathie de type cognitif, puis anthropomorphisme maîtrisé, qui endosse la mission de parler pour les bêtes.