Résumé : Dans ce récit rétrospectif à la troisième personne, Claude Louis-Combet relie le sadisme de l’enfant à l’encontre de l’animal à son interrogation angoissée et contradictoire sur la génération : la toute-puissance sexuelle de l’animal appelle une identification, mais aussi une punition qui provient de la censure morale et religieuse que s’impose l’enfant. De l’animal de vie, observé dans l’enfance dans sa plénitude sexuelle, vient l’animal d’écriture, intimement lié à l’érotisme, à la douleur et à la quête infinie de l’origine.