Résumé : L’intérêt du roman contemporain pour l’insignifiant a souvent été souligné par la critique. Cependant, le sens spirituel d’un tel choix est peu souvent mis en valeur. À travers Marinus et Marina (1979) de Claude Louis-Combet et Petites scènes capitales (2013) de Sylvie Germain, cet article cherche à cerner les raisons qui ont porté ces auteurs vers des références de la mystique chrétienne, valorisant l’oubli de soi, pour construire le récit, concevoir la fiction et penser la figure de l’auteur.