Résumé : Dans plusieurs romans de Malraux, et en particulier dans Les Noyers de l’Altenburg, on trouve des scènes au cours desquelles un personnage redécouvre la vie après avoir frôlé la mort. Ces scènes du « retour sur la terre » sont rapprochées des expériences relevant de la mystique « sauvage » telle que l’a définie Michel Hulin mais aussi de ce que Malraux appelle le « sentiment de l’apparence », inséparable de son agnosticisme.