Résumé : La phénoménologie et l’existentialisme ont favorisé une préoccupation mystique qui associe celle-ci au non-sens. La présente contribution illustre les voies divergentes de cette mystique de l’immanence dans les romans de l’époque. Chez certains (Camus, Sartre) l’expérience mystique se voit domestiquée par une exigence éthique de maîtrise. Chez d’autres (Blanchot) elle est poursuivie avec une radicalité qui subvertit les formes romanesques traditionnelles.