Résumé : L’univers gidien est traversé par une aspiration mystique et par le goût du sublime. Cet article propose des remarques d’ordre lexicologique sur des emplois contemporains de mystique, puis la lecture d’un extrait des Faux-Monnayeurs (la veillée funèbre de Passavant). L’attente de l’expérience mystique s’y résout en révélation obscure du mystère de l’autre en soi, portée par une régie soigneusement équivoque des points de vue.