Résumé : L’article propose une réflexion sur l’acte de l’écriture et l’acte de la lecture tels que Romain Gary les conçoit dans son essai Pour Sganarelle. Les considérations sur les « possibilités élémentaires du romancier » de Milan Kundera nous servent de point de départ. Pour contribuer à un « conscient collectif », Gary raconte des histoires en « méditant » son roman et ses personnages. Dans sa structure, La Danse de Gengis Cohn est un roman exemplaire de son projet romanesque.