Résumé : La traductrice autrichienne Lilly Sauter a grandement contribué à la connaissance, dès la fin des années 1950, de l’œuvre de Romain Gary dans les pays germanophones. Sur la base de sa correspondance inédite, l’article évoque d’abord le contexte de la redécouverte de la culture française dans le monde germanique après 1945, avant de s’intéresser à la traduction par Sauter des Racines du ciel (Die Wurzeln des Himmels, 1957) et de La Promesse de l’aube (Erste Liebe, letzte Liebe, 1961).