Résumé : Lope de Vega cite l’Arioste dans le prologue de La hermosura de Angélica (1602). Cet article analyse les liens qui existent entre ce texte liminaire et le discours adressé à Juan de Arguijo, précédant les Rimas. L’analyse littérale de ces textes va mettre en lumière un terme-clé : l’empresa, lié à l’emblématique et « calque » de l’italien « impresa ». Cet article étudie également dans quelle mesure Lope de Vega s’approprie les vers de l’Arioste à des fins d’autoreprésentation.