Résumé : Le motif structurant de la comédie qu’est le mariage n’est pas pour autant représenté sur scène, mais signifié par une action en coulisses ou des rituels de substitution. Ceux-ci sont ancrés dans une réalité juridique précise et entretiennent par leur langage symbolique une affinité avec celui des genres dramatiques, comme le montre l’exemple de la bénédiction paternelle, rituel laïque et privé qui bénéficie de l’efficacité du geste nourrie par l’histoire du rituel religieux et public.