Abstract: Depuis 1962, aucun consensus ne règne sur la mémoire de la guerre d’Algérie. C’est que la commémoration de ce conflit reste complexe tant il résume les problèmes de la mémoire de guerre, de la colonisation et du rapport au postcolonial. Pour réussir la commémoration, la rendre cathartique et compréhensible, il est nécessaire de lui trouver un langage qui fasse sens, un rituel fédérateur. Il s’agit ici de comprendre la construction de ce rituel, les problèmes qu’il soulève et ses interprétations.