Résumé : Entre 1170 et 1230, de nombreux textes évoquent des fidèles qui, au lieu d’avaler l’hostie à la communion, la conservent pour s’en servir à des fins jugées « profanes » par l’Église. Ayant pour but de combattre ces pratiques, la documentation doit être déconstruite pour comprendre les enjeux de cette réappropriation. L’opposition entre public et privé, qui ne s’applique ici que partiellement, permet d’insister sur la publicité du rituel comme condition de son contrôle par l’institution.