Résumé : La question de la régence féminine, telle qu’elle s’invente pour Louise de Savoie, mère de François Ier, est étroitement liée à celle des pratiques et des représentations. Louise de Savoie ne dispose d’abord que d’une auctoritas s’exerçant dans la sphère privée, comme éducatrice et conseillère du roi, mais rapidement certains rituels de la vie privée sont reproduits et démultipliés dans la sphère publique afin de conférer à Louise de Savoie une dignité et des pouvoirs spécifiques.