Abstract: L’article porte sur le culte des saintes myroblytes (dont le modèle serait sainte Catherine d’Alexandrie) dans l’Occident médiéval et aux rituels privés et publics qui étaient associés à leur pouvoir de produire corporellement, de leur vivant ou après leur mort, une huile sainte et miraculeuse. Cet article étudie ce faisant le contenu et la fonction idéologiques du discours hagiographique construit par l’Église autour de ces figures particulières de saintes.