Résumé : Jules Laforgue n’a pas connu Arthur Rimbaud. Il l’a lu au fil des publications, dès la parution des Poètes maudits jusqu’aux Illuminations. Il l’a commenté dans une série de notes, peut-être en vue d’une « étude ». C’est cet ensemble d’écrits, ténu et disparate, que nous examinons en nous demandant quelle image Laforgue s’est construite du « cas » Rimbaud, lequel a constitué pour lui une épreuve de vérité pour ses propres conceptions de la poésie.