Résumé : « Ophélie » d’Arthur Rimbaud se situe dans une histoire de la poésie où des poésies se confrontent : Ophélia contre Ophélie. Des poésies qui ne se rapportent pas de la même manière à la poésie, idée ou idéal. En transposant des syntagmes puisés dans les « Ophélies » de Théodore de Banville, Rimbaud rappelle comme une essence immémoriale de la poésie son utilité pour entrevoir « l’apre libérté » (Banville). Poésie contre poésie : dès ses débuts, Rimbaud se montre maître de la secondarité critique.