Résumé : Le recueil d’Armand Renaud, Nuits persanes (1870), a été un des probables points de départ des expériences formelles de Verlaine et de Rimbaud, qu’il s’agisse des combinaisons de vers isométriques à césures différentes, d’un ennéasyllabe à césure nouvelle, d’alliances de vers différant d’une syllabe, ou de rimes répétées. Ces formes en relation d’intermétricité avec un modèle exotique et la chanson ont été poursuivies par Verlaine, de façon tempérée, et par Rimbaud, de façon plus déconstructive.