Résumé : Jamais envisagée par la critique, la lecture de Paul Verlaine par Tristan Corbière est pourtant vraisemblable : l’article montre que Tristan renvoie dans son recueil à l’œuvre d’Albert Glatigny, publié comme Verlaine chez Lemerre, et comme lui compagnon de route du Parnasse ; il analyse ensuite deux cas de convergences lexicales et poétiques entre le premier Verlaine et le Corbière des Amours jaunes. Ces éléments peuvent permettre de reposer la question de l’historicité du texte corbiérien.