Résumé : Pierre Brunel rapproche « Bonne pensée du matin » et une lettre de juin 1872. Le décor et l’activité semblent en concurrence avec des restes de nature, l’intervention des ouvriers et des couples plongés dans le sommeil d’amour. Mais en invitant Vénus à « porter aux travailleurs l’eau-de-vie », Arthur Rimbaud n’invite-t-il pas ces ouvriers à devenir des amants qui ne prépareront pas des « lambris » pour de « faux cieux » ? Telle pourrait être la pensée maligne qui se glisse dans cette « bonne pensée ».