Résumé : Avant de risquer une hypothèse finale qui permettra peut-être de mieux répondre à la question de savoir jusqu’à quel point Arthur Rimbaud envisage le pouvoir créateur du verbe poétique et des voyelles, cette étude aborde d’abord les dynamiques d’ensemble à l’œuvre dans le sonnet, puis analyse deux groupements importants de voyelles/couleurs constitutifs de ces mouvements globaux, avec une attention particulière au statut d’agent actif, disséminant et fécondant du « I rouge ».