Abstract: Une analyse de la versification des trois sonnets en vers de quatorze syllabes de Verlaine est donnée, ainsi que celle des autres poèmes sur ce même vers. Ses autres « très grands vers », dépassant les douze syllabes, sont également recensés. L’origine, endogène ou exogène, de chacun de ces types de vers est discutée. Deux périodes sont isolées : celle de ses recherches métriques au temps du Parnasse, seul puis de concert avec Rimbaud, et celle où il se confronte ironiquement avec le vers libre.