Résumé : Dans Les Mémoires d’un veuf, Verlaine imagine une singulière rencontre entre les fantômes de Villon et de Musset, sur la place de l’Hôtel de Ville récemment réédifié. Sur un mode distancié et dissonant, ce texte en prose livre une évocation manifestement affranchie des conventions du genre mémoriel. Bien loin cependant d’échapper aux dynamiques du souvenir, « Nuit blanche » cristallise au contraire l’importance des logiques de remémoration dans la poétique exploratoire de Verlaine.