Abstract: Contrairement à ce que l’on prétend souvent, Verlaine est loin de tout ignorer en matière de bibliophilie. Il en connaît un état d’esprit – celui des revues bibliophiliques et des récits dans lesquels les bibliophiles se mirent – que ses Biblio-sonnets tournent en dérision avec jubilation. Relevant quelques-uns des poncifs que Verlaine subvertit en des (auto-)portraits fictifs, l’article montre comment le recueil inachevé témoigne de la « bonne santé poétique » (Y. Frémy) du « dernier » Verlaine.