Résumé : La « puissance d’ironie » que Verlaine reconnaît à Rimbaud éclate dès le début de son œuvre. Mais Rimbaud ne faisait pas de cette notion un usage critique ; encore moins se référait-il à la notion d’ironie romantique. Ses usages se complexifient au fil des saisons, du sarcasme à des pratiques ambiguës qui renvoient au lecteur la charge de l’interprétation. Rimbaud n’était pas un ironiste sceptique et son œuvre nous amène à interroger la notion d’ironie autant qu’elle est éclairée par celle-ci.