Résumé : La lecture comparée de « Monsieur Prudhomme » de Verlaine et d’« À la musique » de Rimbaud révèle une adaptation différente de la figure caricaturale, théâtrale et littéraire créée par Monnier. En effet, quand Rimbaud développe cette source, Verlaine semble déployer une poétique plus condensée. Le premier transpose et amplifie la caricature quand le second la condense et lui confère une dimension réflexive. Verlaine en fait un instrument doublement critique.