Résumé : Si leur rencontre n’eut jamais lieu dans la vie réelle, Corbière a certainement lu les Poëmes saturniens. Verlaine, de son côté, a découvert Les Amours jaunes presque dix années après leur parution. Son texte pour Les Poètes maudits montre qu’il est en connivence avec Corbière et l’on peut déceler des souvenirs de sa lecture dans Parallèlement. Ce qui unit les deux poètes reste cependant un art de la flânerie comme geste esthétique et comme attitude existentielle.