Résumé : À travers le genre naïf et touchant de la romance, Verlaine ne s’adresse pas uniquement au répertoire de la chanson mais charge aussi d’ambiguïté les lieux communs de la sentimentalité. La récriture admirative de Desbordes-Valmore lui sert à mettre en cause et l’identité du genre et l’identité du sujet. Dans « Ariettes oubliées », l’indécision référentielle des pronoms il ou elle comme les formes acrostiches donnent libre cours au corps homosexuel, largement censuré par la tradition littéraire.