Résumé : Cet article cherche à fonder la possibilité d’une comparaison entre le Gérard de Nerval et le compositeur Franz Schubert. La démarche part de la réception critique, qui, dans les deux cas, a élaboré puis entériné un discours psychologisant autour des motifs de retenue, modestie, sincérité, gentillesse. Nous proposons ensuite une confrontation aussi serrée que possible de deux œuvres de Nerval et de Schubert : l’adaptation qu’ils firent tous deux de la ballade de Goethe « Der König in Thule ».