Résumé : Sous le nom d’odelette, ce n’est pas une forme poétique que Nerval emprunte à Ronsard, mais une « forme de style », des manières d’écrire révélatrices d’une façon de voir et de représenter le monde. Chaque poème évoque, sans amplification rhétorique et sans narration, une « pensée de poésie », une expérience sensible qui permet la construction d’un monde hétérotopique, nature exaltée ou projection visionnaire vers l’au-delà : refus du monde réel, la rêverie heureuse est voisine de la mort.