Résumé : Les occurrences de l’île de « Roddah » dans la relation de voyage de Gérard de Nerval, dans et au-delà du chapitre VI de la partie « Le Harem » du livre Les Femmes du Caire, font apparaître un cheminement poïétique, qui annonce les paradigmes profonds des écrits à venir. Au seuil du « champ des morts » que sont les pyramides pour le voyageur-narrateur, l’île offre un cadre de prédilection à la déconstruction des savoirs et permet de renouveler la pensée de la technè.