Résumé : André Hardellet n’a jamais fait mystère de sa prédilection pour l’œuvre de Nerval et les deux auteurs partagent, à un siècle d’intervalle, les mêmes préoccupations, tout autant esthétiques que métaphysiques. L’un comme l’autre ont fait, ou rêvé de faire, l’expérience de cet « épanchement du songe dans la vie réelle », attitude qui, si elle peut paraître toucher au domaine trouble des confins de la raison et de la folie, fonctionne plutôt comme un embrayeur de création poétique.