Résumé : Nerval dialogue avec les représentations mécanistes de l’imagination qui dominent la psychologie du xixe siècle, à savoir une reproduction automatique et spontanée des impressions sensorielles dans la vie mentale. Dans une fidélité critique à ce paradigme de référence, son œuvre, sous différentes formes, n’a de cesse de le contester, de le détourner et de le renverser, pour promouvoir une imagination poétique, interprétant tragique ou parodique d’un monde lui-même mécanisé.