Résumé : La lecture présentée dans cet article s’appuie sur le manuscrit de 1853 et sur la version de 1841 dédiée à une Mme Aguado qui venait de se marier. Non moins que celle-là, l’épithalame viserait les noces de l’Occident et de l’Asie telles que Quinet en a esquissé l’idée dans Ahasverus et dans Le Génie des religions. Si la colonne est témoin du passé, la vision de Bénarès ouvre sur l’avenir d’une nouvelle alliance qui reste en attente, réduite à une danse de Shiva dont Mahdewa serait le pendant féminin.