Résumé : Dans les années 1840, le récit villageois connaît un grand succès en Europe : il est naïf par son ancrage dans une culture paysanne ancestrale mais sentimental en tant qu’il prend acte d’une rupture entre cet héritage et le monde moderne. Cet article étudie le topos du retour au pays natal chez G. Sand, A. Weill ou B. Auerbach, mais aussi chez Nerval qui décline cette scène jusqu’au vertige, en réinventant autrement le rapport de fusion désiré avec le monde des origines.