Résumé : Fasciné par l’Orient, Gérard de Nerval est pourtant, selon Edward Saïd, le moins orientaliste des écrivains de son siècle. Le narrateur exalté du Voyage en Orient tente de prendre une place en harmonie avec ses lectures et ses aspirations spirituelles. Il rêve de vivre ses Mille et Une Nuits, comparant ses aventures à celles des contes arabes. Il idéalise l’origine des manifestations religieuses qu’il découvre. C’est à un islam romantique que le mènent ses désirs de communion et de fraternité.