Résumé : L’article reprend, en l’amplifiant, le point de vue esquissé par l’auteur en 1980 sur la composante bilingue constitutive de la poésie d’Ungaretti à la fin du premier conflit mondial et sur l’importance de sa recherche en français – ou dans ses deux langues de travail simultanément – à partir de 1918 jusqu’aux années 1930. Mais l’incidence fondamentale de l’autre langue va influer sur la lecture rythmique de ses œuvres en vers et en prose, puis sur le renouvellement, presque entièrement bilingue, de son écriture pour La fin de Chronos.